Dans ce récit captivant, Hichem Kacem se glisse dans la peau de Khalid ibn al-Walid, surnommé par le Prophète « l’Épée dégainée de Dieu », pour nous offrir une exploration immersive, à partir de solides références bibliographiques arabes, pakistanaises et occidentales, des événements majeurs du VIIe siècle qui ont redéfini, en un temps record, les contours géopolitiques du Moyen-Orient, voire du monde.
Avant d’embrasser l’islam, Khalid ibn al-Walid a remporté la bataille d’Ohod (625) opposant son camp à celui du Prophète. Puis, après sa conversion, il s’est engagé dans la campagne de lutte contre les apostats de la péninsule arabique (632 et 633). Par la suite, il a affronté et vaincu les deux plus grandes puissances militaires d’alors, l’Empire perse et l’Empire romain d’Orient, au cours de féroces batailles épiques de 633 à 638.
Ainsi, les batailles des Chaînes (633), d’Ajnadayn (634), de Pella (635), d’Émèse (636), aux grandes batailles mémorables d’Al-Qadisiyya (636) et de Yarmouk (636) en passant par les sièges imposés aux troupes de l’empereur Héraclius à Damas (634) et à Jérusalem (637), les stratégies, les ruses, les attaques-surprises de Khalid ibn al-Walid sont restées gravées dans les annales de nombreuses et prestigieuses écoles militaires occidentales, comme en témoignent les figures célèbres révélées par l’auteur.
Mettant en lumière non seulement l’héroïsme, mais aussi l’inextinguible flamme ayant guidé les pas de Khalid ibn al-Walid sur les sentiers de la gloire et de la foi, l’auteur nous dévoile, dans une poignante description scénique, des détails inédits sur les conquêtes musulmanes et leurs conséquences sur les empires défaits, humiliés et voués peu à peu à l’extinction.
Pour cerner davantage l’âme de ce guerrier hors du commun et son exceptionnel leadership, l’auteur dépeint avec force détails le ralliement enthousiaste des combattants, hommes et femmes, à sa cause. Il éclaire aussi les zones d’ombre entourant sa mise à l’écart par le deuxième calife, Omar ibn al-Khattab, en 638, alors qu’il était au sommet de sa gloire.
« Peu connu en Occident, al-Walid est pourtant de la trempe d’un Hannibal, d’un Scipion ou d’un Bélisaire, et sa contribution aux victoires des armées musulmanes va être considérable. »