Un rien qui dérape et nous voici plongés dans un monde, plus tout à fait le nôtre, où les contours les plus familiers deviennent brutalement menaçants. Un monde où une sortie de route nous fera entrevoir un enfer fauve, où une méprise identitaire remettra en cause notre propre existence, où la paranoïa dictera sa propre logique dévastatrice et où le salut post-apocalyptique se matérialisera de la plus reptilienne des façons.
Et à la vue de cet horizon obscur qui se profile, une seule certitude demeure : le pire reste encore à venir.
Après avoir exploré les versants les plus sombres de l’âme humaine dans son premier recueil de nouvelles. « Sang d’encre », atef attia vous emmène le temps de ces nouvelles horrifiques, dans les territoires les plus reculés de son imaginaire et se pose plus que jamais comme le pourvoyeur de vos pires cauchemars.
Kafr Karam. Un petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, on s'y ennuie, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux. Mais le conflit va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l'honneur ne sont pas des mots vides de sens. Quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu'un Bédouin a de plus sacré, alors s'ouvre le temps de la colère et de la riposte. Seul le sang pourra laver ce qui a été souillé...
" Tragiquement convaincant. " Guillaume Chérel – Le Point
" Magnifique plaidoyer contre toute forme de fanatisme. " Vivre Plus