" Au commencement, il y a cette peinture d'Edward Hopper qu'on peut voir à Chicago. J'ai dû l'apercevoir à plusieurs reprises avant de m'en procurer une reproduction, un dimanche d'ennui. Un soir, sans intention particulière, j'ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d'un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Alors, çà s'est imposé à moi, sans que j'aie rien cherché. J'ai eu l'envie impérieuse de raconter l'histoire de cette femme et des trois hommes autour d'elle, et d'un café de Cape Cod. "
En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l'originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.
Il ne reste plus que cinq mois aux élèves de la classe E pour assassiner M. Koro...!
Mais, dans la hâte, et un peu trop sûrs d'eux, ils vont provoquer un grave incident. Quelles épreuves M. Koro va-t-il encore leur infliger afin qu'ils deviennent des assassins dignes de ce nom ?!