Dès mon jeune âge, j’ai été saisi par ce monde fabuleux du rêve et de l’imagination qu’est le cinéma. Le cinéma et les salles obscures nous offraient cette voie qui nous permettait d’échapper à la chape de plomb qui s’est abattue sur nous et qui a fait voler en éclats les utopies post-coloniales. Beaucoup de films m’ont ému et m’ont donné des frissons des premiers instants amoureux pour reprendre les mots de Mahmoud Darwich. Les films de Théo Angelopoulos, de Win Wenders, d’Emir Kusturica m’ont accompagné mais aussi ceux de Spike Lee remplis de la révolte tendre et farouche sans oublier les films à la Fernando Solonas. J’évoquerai aussi des metteurs en scène plus proches come Ridha Béhi, Salma Baccar, Abdellatif Ben Ammar, ou Naceur Ktari.
Il y a eu aussi des maitres du cinéma arabe comme Youssef Chahine avec « le moineau » ou Tawfik Saleh , Mohamed Malas, Shadi Abdessalem, Borhan Alouié. Des rêves et des émois qui ont également grandi en suivant les cinéastes africains comme Sembène Ousmane, Gaston Kaboré, Souleymane Cissé découvertes lors des Journées cinématographique de Carthage. Cet essaie est une invitation à ce monde de rêve et d’utopie à travers mes écrits et mes réflexions sur des œuvres, des personnages et des acteurs marquants ainsi que des institutions au cœur du monde du cinéma