Le parcours, c’est celui d’un jeune Tunisien, issu d’une famille nationaliste de Ksar Helal, en plein cœur du Sahel, orphelin de père à l’âge de 10 ans, qui monte à Tunis, en 1943, suivre, sur les pas de son père, ses études à Sadiki, puis ira faire son droit à Paris (1954) où il se joindra à Bourguiba… pour ne plus le quitter jusqu’à sa déposition en 1987. Après lui, il refusera toute compromission avec Ben Ali et se murera dans un silence total, jusqu’à la Révolution. Il sera ainsi l’un des rares bourguibistes à rompre tout contact avec le geôlier de Bourguiba...