Par un de ces hier, vieux d'une éternité, par un de ces ailleurs distant d'un monde, par une de ces aubes qui soulèvent siècle et millénaire, il fut un temps pour le sacrifice, une époque nébuleuse de ténèbres, où par le meurtre des gosses, on veillait à apaiser la colère des dieux, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pour offrande que mes mots, mes phrases brulées, calcinées dont la fumée je l'espère, remonte vers la demeure céleste, de Zeus, de Tanit et des anges oisifs. Si les dieux perpétuellement enragent, c'est qu'à chaque humaine naissance, ils perdent quelque chose d'eux même, une lumière, un souffle, une tentation, qu'on leur arrache plus qu'ils ne les donnent. Alors holdup les amis, allons trinquer et fêtons l'inespéré butin de nos jours et même celui inavouable de nos nuits.
NOUVELLE ÉDITION 2018 • Un recueil de 12 textes intégraux qui donne le gout de lire aux élèves
Wendy Tynes traque les prédateurs sexuels. Elle n'est pas flic, elle présente un show télé. Une journaliste féroce au service d'une mécanique impitoyable : faire tomber en direct ceux qui ...