Ces dix textes, dont la production s'est étalée sur plus de trente ans, confrontent les cadres de vie imposés par la modernité à l'arsenal de dogmes et de traditions toujours vivaces dans l'espace arabe. Ils tentent de voir dans quelle mesure raidissements et compromis apportent des réponses viables aux défis concrets du présent. Sont ainsi interrogées la langue arabe, l'allégeance communautaire et l'image du corps en islam, autant que l'émergence de l'individualité et de l'esprit critique.
L'aspiration à la démocratie est placée dans le prolongement de la libération multiforme des individus. Compte est rendu de la multiplicité des entraves sur lesquelles l'une et l'autre continuent de buter. Elles peuvent être dévoyées, essuyer des revers, partiels ou globaux ; elles continuent de marquer le présent, plus ou moins discrètement, en attendant des lendemains meilleurs.
Comment Eunice Kathleen Waymon, la petite fille noire née dans une famille pauvre à Tryon, Caroline du Nord, en 1933, est-elle devenue l'immense Nina Simone, la diva à la voix unique et au toucher de piano inoubliable ? Le destin de Nina Simone ressemble à un roman : c'est ce roman que Gilles Leroy recompose, livrant avec tendresse l'histoire vraie et romancée d'une artiste adulée dans le monde entier - mais si seule dans la vie. Avec cet émouvant portrait d'une femme blessée, Gilles Leroy nous offre, après Alabama Song et Zola Jackson, le troisième volet de sa trilogie américaine.
D'après le papa de Nicolas, entre voisins, il faut s'entraider. c'est sans doute pour ça qu'il aime tant taquiner M. Blédurt, qui habite la maison d'à côté. Et ce n'est pas M. Courteplaque, le nouveau voisin, qui dira le contraire surtout depuis que le papa de Nicolas l'a apprivoisé. M. Courteplaque, c'est le papa de Marie-Edwige, qui est une fille et qui est très chouette, comme voisine.
"Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre." Sylvain Tesson.
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