Le personnage de Sganarelle apparaît pour la première fois dans Le Médecin volant. Sous les traits d'un faux charlatan pédantesque, il guérit une prétendue malade qui refuse le nigaud de mari que son pare lui destine. Puis on le retrouve dans Sganarelle ou Le Cocu imaginaire en bourgeois poltron, battu et content où Molière traite en bouffonnerie le thème des fausses apparences. Un imbroglio amoureux où chacun s'égare dans des comportements absurdes et des folles jalousies. Une farce philosophique où se révèlent nos lâchetés, nos peurs, tous nos ridicules.