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ISBN: 9782743667900
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Antonio, abandonné à la naissance à Maracaibo, est promis à une vie de mendicité. C'est sans compter sur son énergie et les incroyables rencontres parsemant son chemin. Vendeur de cigarettes, homme à tout faire dans une maison close... il sera finalement chirurgien. A ses côtés, une compagne d'exception, première femme médecin de la région : Ana Maria. Repoussant les limites, affrontant les révolutions soulevant leur pays tout le long du XXe siècle, ils donnent un jour naissance à Venezuela.
Aussi déterminée et courageuse que ses parents, elle se bat à son tour pour s'accomplir... ailleurs, car elle n'a d'yeux que pour Paris. C'est dans le carnet de son fils Cristobal que les mille histoires de cette famille hors du commun pourront, enfin, s'ancrer.
Professeur de français et écrivain vénézuélien, Miguel Bonnefoy est le fils d'un romancier chilien et d'une diplomate vénézuélienne. Il a remporté le prix du Jeune Écrivain, en 2013, grâce à une nouvelle intitulée "Icare". "Le voyage d'Octavio", son premier roman, fut finaliste du Prix Goncourt du premier roman, Prix Edmée de la Rochefoucauld, Prix L’Ile aux Livres, Prix Fénéon, Prix de la Vocation 2015 et Mention Spéciale du Jury au Prix des Cinq Continents. En 2016, il a publié Jungle aux éditions "Paulsen" et, en 2017, "Sucre noir". En 2021, il reçoit le Prix des Libraires pour son roman "Héritage".
"C'est le roman d'un jour. Le roman d'un siècle, mesuré à un jour. Qui veut s'approcher des mariages, des fêtes, des naissances, des ruptures, des glissements politiques, des guerres, des langues oubliées, de la musique dans les maisons, des malentendus, des illusions, des taches de soleil, du battement des secondes, des scènes sans importance, d'un baiser dans l'après-midi, d'un corps qui tombe.Il veut caresser les échos et les répétitions d'un geste ou d'un prénom dans des familles qui ne se connaissent pas. C'est un roman qui nomme les carrefours, les angles, les croisements, les couloirs, les grilles d'immeubles, les escaliers, les portes cochères, les minuscules canaux, tout ce qui trace le coeur d'une ville.C'est un roman qui a six ans au début de la phrase et quatre-vingt-deux au bout de la ligne. Le ciel est rose, il fera chaud demain, les étourneaux se faufilent dans les ficus de l'Avenue, les hommes sont assis au fond des cafés, ils n'ont pas bougé depuis cent ans. C'est l'Avenue de France, à Tunis, en 1885, mais c'est aussi Paris, Place de la Nation, en 2001."
"Les terreurs ne ressemblent pas aux bêtes qui les provoquent. Les affects n'ont pas les traits des ouragans dont la menace les effraie. Les blessures ne ressemblent pas aux armes. Les tristesses ne ressemblent pas aux mots." Pascal Quignard.