Michel Bussi est un écrivain et politologue.
Spécialiste de géographie électorale, il est professeur de géographie à l'Université de Rouen, où il a dirigé jusqu'en 2016 une UMR du CNRS. Comme chercheur universitaire, il publie depuis une vingtaine d’années des articles et ouvrages scientifiques.
Son premier roman, "Code Lupin", s'est vendu à plus de 7000 exemplaires et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l'été 2010 par le quotidien "Paris Normandie". Son deuxième roman, "Omaha crimes", a obtenu le prix Sang d'encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l'année.
"Je me savais à présent incapable de dire la vérité de notre temps. Je n'étais ni un témoin objectif, ni un historien, ni surtout un sage moraliste. Je pouvais tout simplement reprendre ce récit interrompu alors par la nuit, par les routes qui nous attendaient, par les nouvelles guerres."Un médecin militaire, engagé par les services de renseignements soviétiques, retrace l'hallucinant destin de son grand-père Nikolaï et de son père Pavel, les oppressions des années 20, les purges, les violences nazies et la Seconde Guerre mondiale...Un chant pour les morts d'hier et aujourd'hui, une tragédie jalonnée de crimes, de viols et d'illusions perdues.
A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l'alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l'espoir et l'infortune se livrent un duel épique.
" Un documentaire picaresque, d'une précision photographique, sur une Europe qui vivait encore à l'heure de Dickens, à des années-lumière de l'État-providence et de nos lois sociales. On en mesure tout le prix, à la lecture de cet admirable reportage. " Jean-Baptiste Michel, L'Express