Suivi de Carnet de notes de "L'Œuvre au Noir"
ISBN: 9789938141270
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لم أفكر في كتابة مقدمة لهذه المحاولة التي أردت بها تدوين ما عرفته خلال عملي في خطط رسمية محلية و جهوية أو وطنية أتيحت لي أولا لأتحمل مهمة معتمد ولاية قبل أن أعين واليا على ثلاث ولايات في الزمن البورقيبي و كانت في فترة دقيقة بعد التغيير الحاصل في السياسة الاقتصادية التي كنا نسميها وقتها بسياسة التعاضد و ما نتج عنها من ردود أفعال سلبية أفشلتها , و كنت لتلك التجربة من المشاركين و على التحولات من الشاهدين . تعرضت السلطة المحلية و الجهوية و حتى الوطنية إلى زعزعة في أركانها و لو لا ما بقي من هيبة لبورقيبة ما كنا نجتاز الصعوبات, و ساعدتنا الطبيعة و الخطة الاقتصادية التحررية التي تزعمها المرحوم الهادي نويرة وقتها و أمكن لنا الخروج منها سالمين .
Suivi de Carnet de notes de "L'Œuvre au Noir"
Une chanteuse de boléro exilée à Miami suite à la révolution culturelle, un soldat déchiré entre son amour angolais et son épouse cubaine, une mère qui s'habille en noir avant qu'on lui annonce la mort de sa fille... Amours gâchés, nuits affriolantes et souvenirs entêtants. En treize nouvelles, nous sommes à Cuba, l'île qui habite les héros de Leonardo Padura.
Né en 1955 à La Havane, Leonardo Padura est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios. Il est notamment l'auteur de L'Automne à Cuba, Les Brumes du passé, L'homme qui aimait les chiens et Hérétiques, disponibles en Points.
" Leonardo Padura brasse avec un immense talent tous les sentiments qui font basculer dans l'érotisme le plus cru ou la fatalité résignée : solitude, désillusion, tendresse, amitié, amour, crainte ou nostalgie habitent ces textes ciselés dont chacun aurait pu donner lieu à un. "
Télérama
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Elena Zayas
"La photo en noir et blanc d'une petite fille en maillot de bain foncé, sur une plage de galets. En fond, des falaises. Elle est assise sur un rocher plat, ses jambes robustes étendues bien droites devant elle, les bras en appui sur le rocher, les yeux fermés, la tête légèrement penchée, souriant. Une épaisse natte brune ramenée par-devant, l'autre laissée dans le dos. Tout révèle le désir de poser comme les stars dans Cinémonde ou la publicité d'Ambre Solaire, d'échapper à son corps humiliant et sans importance de petite fille. Les cuisses, plus claires, ainsi que le haut des bras, dessinent la forme d'une robe et indiquent le caractère exceptionnel, pour cette enfant, d'un séjour ou d'une sortie à la mer. La plage est déserte. Au dos : août 1949, Sotteville-sur-Mer." Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après-guerre à aujourd'hui. En même temps, elle inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective.
Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce "monde d'hier" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : "Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires."