Diplômée en physique de l'université d'Alger , Ourida , jeune algéro-malienne a longetmps enduré le chômage. Elle finit par aller tenter sa chance au mali . Là-bas aussi, l'infortune la guette . L'unique perspective qui s'offrait à elle et à son mari , un autre professeur au chômage, c'était de prendre le chemin de l'exil : la rive nord de la Méditerranée. La traversée du désert , au propre et au figuré , la mettra sans transition face à la dure réalité de l'exploitation éhontée des sans-papiers.C'est alors qu'elle découvrira toute la beauté des sentiments de fraternité , de solidarité et de patage avec celles et ceux de sa condition . Avec rachid ou Fortunata, Hussein ou Rosana Labagatta, les syndicats ouvriers ou la société civile de Napoli ou de Formia , elle découvrira alors que seule la lutte paie." Baisser les bras; se résigner , c'est signer son arrêt de mort" Ce fut là son message à ses camarades de l'association des Rescapés de la Mer avant de prendre le bateau pour l'Algérie où finalement on l'appelait pour enseigner la phyisque ...