Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d'argent, n'ayant le goût à rien, Veltchaminov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée. le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle ? L'éternel mari retrouvera une épouse, l'éternel amant sa vigueur et le jeu recommence.
L'auteur rit lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d'être conscients de leur petitesse. Edition traduite et présentée par Dominique Arban, commentée par Georges Philippenko.
D'année en année, le culte jaloux qui entourait Le Seigneur des Anneaux à sa publication dans les années 1950 s'est transformé en succès universel. Les Hobbits, ce " peuple effacé mais très ancien " qui vivait quelque part au nord-ouest de l'Ancien Monde, nous sont devenus aussi familiers que les héros des contes de fées ou ceux des grandes épopées, avec Bilbo, Gandalf, Bombadil ou Galadriel et tous les habitants de la Terre du Milieu. Magistralement restitués par son fils après la mort de J.R.R. Tolkien, les Contes et Légendesinachevés du Premier Âge prolongent et élargissent l'œuvre de l'inépuisable conteur.