Quoi de mieux pour se distraire qu&rsquo.une course à. l&rsquo.assassin . ? Tout a é.té. pré.vu dans les moindres dé.tails. Oh ! bien sû.r, le choix des protagonistes n'.a rien de follement original. On n'.é.chappe ni à. la somptueuse idiote aux dé.colleté.s vertigineux ni au maî.tre d'.hô.tel sinistre. Mais aprè.s tout, les vieilles recettes ont fait leurs preuves. Le but du jeu . est simple. Les concurrents doivent trouver le meurtrier, son mobile, ainsi que l&rsquo.arme utilisé.e. Mais ce qui devait n&rsquo.ê.tre qu&rsquo.un jeu devient ré.alité. lorsque la fausse victime se ré.vè.le ê.tre bel et bien morte. Les policiers d&rsquo.un soir laissent alors place au dé.tective belge, venu remettre un prix au vainqueur. Car, si tout le monde peut jouer les enquê.teurs, il n&rsquo.y a qu&rsquo.un Hercule Poirot . !
Parce qu'il a lu trop d'épopées, rêvé de trop d'exploits, un pauvre gentilhomme de la Manche s'improvise Chevalier à la triste figure. Un laboureur pour écuyer, une simple carne pour destrier, le voilà qui bat désormais la campagne, au gré des torts à redresser, des moulins à charger. " Déraisonnable ! " s'inquiète le curé. " Ridicule " s'alarme le barbier. Armé de son seul idéal, d'aventures errantes en déconfitures flagrantes, l'hidalgo affronte malgré lui le monde tel qu'il croit être... ou tel qu'il est : et, soudain, la folie change de camp...
Traduit de l'espagnol par Francis de Miomandre, édition établie par Yves Roullière Texte intégral 12/21
L'Arabe du futur est une série best-seller en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf. Sous-titrée "Une jeunesse au Moyen-Orient", elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel. Ce quatrième tome (1987-1992), est exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle.
Riad entre dans l'adolescence. Une période d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures – française et syrienne. Qui écouter ? Son grand-père français obsédé par les filles ou son père pour qui les femmes sont habitées par le diable ? Le jeune garçon, dont les cheveux sont de moins en moins blonds, se réfugie dans le dessin. Les disputes entre ses parents sont fréquentes et violentes. La mère ne supporte pas le virage religieux de plus en plus marqué pris par son mari. Ils sont sur le point de se séparer quand le père réalise son " coup d'État ".