إنّ القرآن ترجمة بشرية للصور الوحيانيّة، التي لها مصدر إلهي وربّاني بالفعل، غير أنها ترجمة أنجزها الرّسول نفسه في خطاب وجّهه إلى الناس في تلك العصور القديمة الماضية وفق ثقافتهم وظروفهم ومدركاتهم. لهذا السبب، لا يجوز لنا بأي حال من الأحوال أن نقيِّم القرآن بمقاييس الحداثة السياسية والثورة العلمية وحقوق الإنسان، ولا يجوز لنا أن نتعامل معه كنصّ في العلم أو السياسة أو الأخلاق. وإذا فعلنا ذلك فإنّنا سنقترف جرماً كبيراً، وسنظلم القرآن ظلماً عظيماً. كما يحاول أن يفعل بعض الذين يقدّمون تفسيرات لبعض الاكتشافات العلمية عن طريق ربطها بالقرآن، مثل الحديث عن الذرّة والكواكب والاكتشافات الطبّية.. وغير ذلك. وهي اكتشافات معرّضة للتجاوز عن طريق اكتشافات جديدة تُخطّئها أو تنفيها، وتجعل القرآن الكريم الذي هو خطاب تعبّدي عرضة لتأويلات متهافتة تدّعي لنفسها العلم في حين أنها لا تتسق أبداً مع شروط العلم. بل هي تأويلات تضع القرآن في مواضع تقلّل من قيمته مدّعية تأكيد ما جاء فيه، وهو عمل لا يطلبه الخطاب القرآني نفسه. القرآن الكريم خطاب تعبّدي خالص. وهذا يكفي لمن يملك إيماناً سوياً وحسّاً سليماً.
Paule se mira dans son miroir et y vit " une autre Paule passionnément préoccupée de sa beauté et passant difficilement du rang de jeune femme au rang de femme jeune ". Cette phrase, mélancolie soutenue, si pleine de la " petite musique " chère aux admirateurs de Françoise Sagan, donne la note de ce si célèbre roman, porté à l'écran par Anatole Litvak. Paule... décoratrice de mode délaissée par son amant, adorée par un jeune homme de quinze ans son cadet, inquiète, hésitante au seuil d'une nouvelle liaison – amour, passion, toquade ? –, tourmentée par un désir désespéré de bonheur, de jeunesse... Une femme de (presque) quarante ans dont Sagan nous livre ici le portrait tendre, ironique, lucide.
"Je pleure jamais. [...] Si je pleure pas, ils savent pas que j'ai de la peine. Alors ils peuvent pas me faire du mal. Personne peut me faire pleurer non plus. Même mon papa quand il me bat."
À six ans, Sheila a déjà un lourd passé. Abandonnée par sa mère sur une aire d'autoroute, brutalisée par son père, elle ne connaît que la douleur et l'effroi. Le jour où elle bascule à son tour dans la violence en ligotant un camarade à un arbre pour y mettre le feu, elle est arrêtée par la police qui ne peut rien pour elle, pas plus que l'hôpital psychiatrique.
C'est cette enfant sauvage, terrifiée et terrifiante, que Torey Hayden va petit à petit apprendre à apprivoiser et à aimer. Car derrière le masque de la peur se cache une petite fille intelligente et pleine de vie qui, en s'autorisant à pleurer, se donnera enfin le droit de rire.
Rachid Benzine fait partie des " nouveaux penseurs de l'islam ", qu'il a décrits dans le livre très connu qui porte ce titre publié par Albin Michel (2004). Il enseigne à l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence.