«لم يكن واحد من الرجال الذين ملأوا فضاء مرج دابق في تلك الليلة الصيفية الحارَّة يعرف على وجه التحديد كيف ستنتهي الأمور. كل ما كانوا يعرفونه أن الحرب قد أصبحت أمرًا مقررًا، وأنها قد تنشب في أي لحظة، وأن إقامتهم في هذا المرج الواسع لن تطول. أما كيف تتوزع بينهم الحظوظ: مَن منهم سوف يُؤخذ أسيرًا؟ ومن منهم سوف يسقط شهيدًا في المعركة؟ وهل ينتصر الجيش الذي يقوده سلطانهم الملك الأشرف أبو النصر قانصوه الغوري، أم ينتصر جيش عدوهم السلطان المظفر سليم خان بن بايزيد العثماني؟ فذلك كله لم يكن واحد منهم يعرف شيئًا عنه».
Kafr Karam. Un petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, on s'y ennuie, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux. Mais le conflit va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l'honneur ne sont pas des mots vides de sens. Quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu'un Bédouin a de plus sacré, alors s'ouvre le temps de la colère et de la riposte. Seul le sang pourra laver ce qui a été souillé...
" Tragiquement convaincant. " Guillaume Chérel – Le Point
" Magnifique plaidoyer contre toute forme de fanatisme. " Vivre Plus
Jacques Ellul (1912-1994) et Bernard Charbonneau (1910-1996), amis et animateurs dans le Sud-Ouest du mouvement personnaliste, faisaient partie des " non-conformistes " des années 1930, une nébuleuse intellectuelle foisonnante gravitant autour d'une critique non marxiste de l'aliénation de l'homme moderne. Toute une jeunesse intellectuelle en ébullition qui veut rompre avec ce qu'elle appelle le " désordre établi " et opérer un changement de mentalité susceptible de provoquer une révolution qui permettra à chacun de s'affirmer en tant que personne singulière dans un milieu à " hauteur d'homme ".