Partant d'études monographiques, microéconomiques et micro spatiales, au début des années 1990, je me suis retrouvé, au début des années 2000 avec des questionnements d'ordre macroéconomique et globales. En effet, j'ai commencé mes recherches en géographie économique et sociale par l'étude de la filière automobile en Tunisie; c'est-à-dire quelques dizaines d'entreprises industrielles très hétérogènes des plus petites aux plus grandes et des plus localisées au plus mondialisées. J'ai fini par m'interroger sur le développement régional et les disparités socio spatiales en Tunisie et sur le rôle qu'a joué la panne du développement industriel dans les régions intérieures dans tout cela. Chemin faisant une réflexion épistémologique s'est imposée à moi : est-il possible d'aborder, de comprendre la nouvelle géographie économique et sociale de la Tunisie d'aujourd'hui en se basant sur les anciennes théories de localisation des activités économiques qu'on a enseignées à nos étudiants? D'ailleurs ces derniers sont des acteurs directs dans cette nouvelle configuration spatiale d'une Tunisie organisée en un centre relativement développé (Tunis, Sahel Littoral et Sfax) et une périphérie à la traine (les 14 gouvernorats de l'intérieur). A travers nos discussions avec nos étudiants comme avec les acteurs locaux dans les régions intérieures, on remarqué qu'ils n'envisagent la convergence de ces régions qu'en termes d'intervention publique massive par l'industrialisation, la diversification de la base économique et par la mobilité des populations y compris eux mêmes.
Écrivain new-yorkais, Thomas Neesbitt, reçoit à quelques jours d'intervalle deux courriers qui le replongent dans son passé : les papiers de son divorce après vingt ans de mariage, puis le journal de son premier amour. 1984. Parti à Berlin pour écrire, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty. Il rencontre alors Petra, sa traductrice. Entre eux, naît une passion dévorante. Peu à peu, Petra lui confie son histoire et le récit de son passage à l'Ouest. Thomas est bouleversé. Rien désormais ne semble pouvoir séparer les deux amants...
" Quel diable d'écrivain ! Douglas Kennedy sait depuis longtemps tenir son lecteur en haleine. Avec Cet instant-là, il franchit encore une marche vers l'Olympe des romanciers. " François Busnel –L'Express