Un jeune médecin juif et tunisien et une jeune étudiante catholique et française se marient à Paris et s'installent à Tunis. Les aventures de cet homme et de cette femme de civilisation, de culture et de nationalité différentes constituent un exemple d'un drame plus ample : celui de la communication. Les deux héros ne cessent de souffrir, de se meurtrir jusqu'à l'affolement. Mais, loin de décrire une fatalité, Agar énonce les conditions d'une libération.
Albert Memmi, né le 15 décembre 1920 à Tunis, est un écrivain et essayiste franco-tunisien.
Né dans la Tunisie coloniale, issu d'une famille juive de langue maternelle arabe, Albert Memmi est formé par l'école française, d'abord au Lycée Carnot de Tunis puis à l'Université d'Alger, où il étudie la philosophie, et enfin à la Sorbonne. Memmi se trouve au carrefour de trois cultures et construit son œuvre sur la difficulté de trouver un équilibre entre Orient et Occident.
Parallèlement à son œuvre littéraire, il poursuit une carrière d'enseignant au lycée Carnot de Tunis (1953) puis, après s'être replié en France après l'indépendance de la Tunisie, à l'École pratique des hautes études, à HEC et à l'Université de Nanterre (1970).
"S'il faut dire la vérité, Jay Gatsby, de West Egg, Long Island, naquit de la conception platonicienne qu'il avait de lui-même. Il était fils de Dieu - expression qui ne signifie peut-être rien d'autre que cela - et il lui incombait de s'occuper des affaires de Son Père, de servir une beauté immense, vulgaire, clinquante. Aussi inventa-t-il la seule sorte de Jay Gatsby qu'un garçon de dix-sept ans était susceptible d'inventer, et il demeura fidèle à cette conception jusqu'à la fin." Le chef-d'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald paraît ici dans une traduction inédite.
Imaginez... Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints. Devant vous, un champ d'éoliennes désert. Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
" Le rythme de ce récit est si haletant que Dantec et Grangé n'ont qu'à bien se tenir ! " Olivier Delcroix – Le Figaro
Cet ouvrage a reçu le prix des lecteurs Quais du polar et le prix SNCF du polar
Prix des lecteurs Quai du polar - 2006 Prix SNCF du polar français - 2007