« Révélation ! La beauté n’est rien d’autre que révélation, celle d’une lumière enfouie, intérieure. Cette femme n’était pas nue, mon ami !
Vous pouvez me croire. Son offrande, sa nudité, était chaste. Chaste et jamais obscène... Pour lui, tout était guerre et butin de guerre. Sonesprit ne saurait aller au-delà, l’imbécile… Chez lui, il n’y avait ni quêteni séduction. Toute prise ne pouvait se réaliser que par la destruction. Son pouvoir était bestialité. La Beauté un sacrilège ? Il fallait l’avilir, l’enterrer, l’enrouler dans unerobe noire… La beauté, mon frère, en toute chose, ne redoute pas la
vérité. » Dans ce troisième roman, Med Ridha Ben Hamouda nous invite à réfléchir sur la notion du bonheur dont « la quête renaît quand labarque chavire, le sol se dérobe et la vue se lézarde. »