Pour la nouvelle année, Martine a reçu en cadeau un beau calendrier. Les douze mois de l'année s'égrènent au fil des pages. Martine et son frère Jean observent les fleurs et les arbres du jardin se métamorphoser et les oiseaux aller et venir quand changent les saisons.
Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce "monde d'hier" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : "Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires."
Josée a épousé Alan parce qu'il était beau, américain, riche, et qu'elle l'aimait. Mais aujourd'hui, dans le farniente et le désastre de leur séjour en Floride, elle découvre ses névroses, sa jalousie maladive, son alcoolisme, et le jeu pervers dans lequel il l'entraîne. Aime-t-elle cet homme trop fragile qui menace de se tuer si elle le quitte ? Comment lui échapper ? Comment poursuivre ce " cauchemar tendre ", mettre fin à cette histoire épuisante ? Josée saisit alors le premier prétexte pour rentrer à Paris... Les êtres s'entredévorent. Françoise Sagan montre une femme en lutte contre le vampirisme moral et physique d'un faible. Si elle n'y prend pas garde, il sera trop tard.