Un vieil homme croit entendre chevaucher Frédéric II dans le royaume des Enfers. Un centurion marche vers une Rome gangrénée dont il devance l'agonie. Un soldat des tranchées fuit le "golem" que la terre a façonné pour punir les hommes. Un juge anti-mafia tient le compte à rebours de sa propre exécution... Dans la proximité de la guerre ou de la mort surgissent ces quatre récits où les héros - certes vaincus, mais non déchus - prononcent d'ultimes paroles. Ils veulent témoigner, transmettre, ou sceller des adieux. Minuscules fantassins de la légende des siècles, ils affrontent une Histoire lancée dans sa course aveugle. Et ils profèrent la loi tragique - celle de la finitude - qui, au-delà de toute conviction, donne force et vérité à leur message. D'où la dimension orale de ces textes qui revisitent la scène de l'oeuvre romanesque et, de "Cris" à "La Porte des Enfers" , réorchestrent des thèmes chers à Laurent Gaudé, auxquels la forme brève donne une singulière puissance.
Octobre 1946 : le procès des dirigeants nazis s'ouvre à Nuremberg. Un criminel de guerre, cerveau du programme atomique nazi, se révèle introuvable. Nom de code : Klingsor. Au service des Alliés, Francis Bacon, un physicien, est chargé de le démasquer. Une traque sans merci que de puissants intérêts politiques transforment vite en mission presque impossible...
Né au Mexique en 1968, Jorge Volpi est l'un des auteurs majeurs de la littérature latino-américaine. Il est l'auteur de livres à succès, dont La Fin de la folie et Le Temps des cendres. À la recherche de Klingsor, véritable best-seller international, a été traduit en plus de dix-neuf langues.
" Étonnant d'intelligence, de précision scientifique et de maîtrise narrative. Un roman d'espionnage métaphysique. Passionnant. "
Le Point
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli
Le célèbre écrivain J. M. Coetzee est mort. En recueillant le témoignage de ses proches, un universitaire établit sa biographie posthume. Amant indésirable, enseignant sans charisme, homme distant et peu sociable : le portrait n'est guère flatteur. En imaginant ce qu'on dirait de lui une fois disparu, John Coetzee dévoile son mal-être et une formidable méditation sur la condition humaine.
Né en 1940, J. M. Coetzee a reçu le prix Nobel de littérature en 2003. Il a écrit deux autres récits autobiographiques : Vers l'âge d'homme et Scènes de la vie d'un jeune garçon, disponibles en Points.
" Un autoportrait virtuose, qui entremêle le vrai et le faux, l'autobiographie et le roman. Magistral. "
Télérama
Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis