Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu'elles rosissent, personne ne l'embrasse. Mme Lepic n'aime pas son petit dernier aux cheveux roux. " Tout ne monde ne peut pas être orphelin ", se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, " ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soi ". Ni la générosité, ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité. Jules Renard a écrit là un chef-d'œuvre d'ironie, d'intelligence et de tendresse. " Qui a lu une telle œuvre ne peut l'oublier ", affirme en regard Robert Sabatier.
La scène se passe dans un parc à Tokyo. Deux amis conversent sur le sens de la vie et sur l'étonnante longévité des Japonais. Un mot est alors lancé : ikigai, qui signifie littéralement " la joie d'être toujours occupé ". D'après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, une raison d'exister, qui nous pousse à nous lever chaque matin et à être acteurs de notre vie. Comment ces " supercentenaires " définissent-ils leur ikigai et en quoi les guide-t-il au quotidien ? Quelles sont les habitudes à adopter pour mieux vivre ?
Dans un livre à mi-chemin entre le guide et le témoignage, les auteurs nous invitent à découvrir notre propre ikigai pour mener une vie longue et harmonieuse.
Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d'un univers à la dérive ou promesse d'un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin. Livre 2 du best-seller mondial, le chef-d'œuvre de Murakami découvre la vérité humaine à la frontière des mirages.
" Le lecteur est pris au piège. Chapitre après chapitre, [...] il avance dans un récit qui tantôt s'éclaircit tantôt se complique au rythme des inventions de l'écrivain. La frontière entre le réel et le fantastique n'a jamais été aussi ténue chez cet auteur qui affectionne les glissements furtifs. " Françoise Dargent, Le Figaro