Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Dans ce premier roman d'une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
C'est par la mort tragique d'un homme - retrouvé amputé de certains de ses doigts et orteils - que tout commence. La victime semble être un SDF que les autorités ne parviennent pas à identifier. Contacté par la médecin légiste Fredrika Nyman, Mikael Blomkvist a de quoi être intrigué : des témoins auraient souvent entendu le sans-abri divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense. S'agissait-il des délires d'un individu déséquilibré ou pourrait-il y avoir un véritable lien entre les deux hommes ? Blomkvist a besoin de l'aide de Lisbeth Salander. Mais la jeune femme reste injoignable. À l'insu de tous, elle est partie à Moscou régler ses comptes avec sa soeur Camilla. Avec La Fille qui devait mourir, David Lagercrantz compose un cocktail redoutable de scandales politiques, jeux de pouvoir à l'échelle internationale, technologies génétiques, et fake news venues tout droit d'usines à trolls en Russie, et par là même son grand finale dans la série Millénium.