Citoyen exemplaire, Dadou est directeur d'une école de Kinshasa. Une terrible accusation l'aspire dans une tornade dévastatrice : sa femme et ses enfants sont tués, sa vie saccagée. Il réussit à s'échapper des lugubres geôles zaïroises et s'enfuit de l'autre côté de la rivière. Vidé de son âme, il découvre une succession de mondes désolés, rongés par la même corruption que son propre pays, les mêmes dérives politiques et guerrières.
Sony Labou Tansi est né en 1947 au Congo où il a vécu jusqu'à sa mort en 1995. Romancier, poète et dramaturge, il est l'auteur d'une douzaine de pièces de théâtre et de six romans, dont La Vie et demie et Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez, disponibles en Points.
" Parmi les auteurs majeurs de la francophonie. Sony Labou Tansi est un des chefs de file de la littérature africaine francophone, écrivain moderne à la fois prophète de son temps et rebelle. "
Sony Labou Tansi est né en 1947 au Congo où il a vécu jusqu'à sa mort en 1995. Romancier, poète et dramaturge, il est l'auteur de six romans, dont Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez et La Vie et demie, disponibles en Points, et d'une douzaine de pièces de théâtre, il a reçu le Prix Ibsen en 1988.
"Je pleure jamais. [...] Si je pleure pas, ils savent pas que j'ai de la peine. Alors ils peuvent pas me faire du mal. Personne peut me faire pleurer non plus. Même mon papa quand il me bat."
À six ans, Sheila a déjà un lourd passé. Abandonnée par sa mère sur une aire d'autoroute, brutalisée par son père, elle ne connaît que la douleur et l'effroi. Le jour où elle bascule à son tour dans la violence en ligotant un camarade à un arbre pour y mettre le feu, elle est arrêtée par la police qui ne peut rien pour elle, pas plus que l'hôpital psychiatrique.
C'est cette enfant sauvage, terrifiée et terrifiante, que Torey Hayden va petit à petit apprendre à apprivoiser et à aimer. Car derrière le masque de la peur se cache une petite fille intelligente et pleine de vie qui, en s'autorisant à pleurer, se donnera enfin le droit de rire.
Nouvelle édition revue et augmentée de compléments de textes traduits par Mirèse Akar. Préface à l'édition russe traduite par Laure Troubetzkoy en 1991